Ramassage en bourse |
Cette technique consiste à acheter les titres au cours de bourse, et ceci par interventions successives sur le marché. |
Rapport Annuel |
Rapport fourni par les entreprises cotées et regroupant l’essentiel de leurs comptes (bilan, comptes de résultats...). Certaines sociétés fournissent le rapport annuel sur simple demande. D’autres, au contraire, limitent l’envoi des rapports annuels aux seuls actionnaires de l’entreprise. |
Rapport de gestion |
Avec les comptes et les annexes, le rapport de gestion constitue chaque année le sacro-saint rapport annuel. Le rapport de gestion permet à l’investisseur de suivre avec plus de précisions certains points particuliers qu’il convient d’étudier (degré d’exposition aux risques, filiales, ...). Là où le bilan et le compte de résultats se bornent à fournir les chiffres des différents postes comptables, le rapport de gestion explique plus ou moins clairement l’essentiel de l’activité. |
Rating |
Voir notation financière |
Rebond |
Après une forte baisse, le titre remonte brusquement. Ceci s’appelle un rebond, comme l’illustre très bien une balle qui tombe et qui rebondit. Comme la balle, le rebond n’est pas aussi fort que la baisse. Si le rebond semble puissant, on parle alors d’une inversion de tendance. Le titre passe d’une tendance baissière à une tendance haussière. |
Réduction de capital |
Opération financière par laquelle une entreprise décide de réduire son capital afin d’absorber ses déficits antérieurs, d’annuler des actions rachetées sur le marché. |
Réduction du nominal |
La réduction du nominal est un moyen de réduire le capital et de distribuer le cas échéant le montant de cette réduction aux actionnaires. |
Règlement livraison (système de) |
Les transactions en bourse sont irrévocables et s’effectuent au comptant. Le dénouement de ces transactions a lieu le 3ème jour de bourse qui suit négociation (J+3). La livraison des titres et le paiement des espèces sont effectués simultanément et assurés par la STICODEVAM. |
Remboursement d’un emprunt - amortissement constant |
Les remboursements du capital sont constants sur chaque période. |
Remboursement d’un emprunt - annuités constantes |
La somme des remboursements et les intérêts est constante sur chaque période. |
Remboursement d’un emprunt in fine |
Le capital est remboursé in fine, c’est-à-dire en fin d’échéancier. |
Réservation d’une valeur |
La réservation d’une valeur intervient chaque fois qu’au moment de l’ouverture le cours théorique d’ouverture (CTO) s’établit à un niveau supérieur au seuil haut ou inférieur au seuil bas de la variation maximale autorisée. |
Rendement |
Pour les actions : dividende divisé par cours; pour les obligations : coupon divisé par cours. |
Rendement global |
Cours de la fin de période + Montant du dividende reçu divisé par le cours du début de la période. |
Repli |
Chute d’une valeur après une hausse. On peut apparenter ce terme à «consolidation». |
Risque |
La notion de risque en finance est très proche de celle d’incertitude. Le risque d’un titre financier peut ainsi avoir plusieurs origines. On distingue notamment les risques économiques (politiques, naturels, d’inflation) qui menacent les flux liés aux titres et relèvent du monde économique, et les risques financiers (liquidité, change, taux) qui ne portent pas directement sur ces flux et sont propres à la sphère financière. Quelle que soit sa nature, tout risque se traduit par une fluctuation de la valeur du titre financier. C’est d’ailleurs ce qui distingue la comptabilité pure, qui ne se préoccupe que de taux de rentabilité, et la finance, qui intègre la notion de risque pour déterminer la valeur. Le risque d’un titre financier se mesure à la volatilité de sa valeur (ou de son taux de rentabilité) |
Risque conjoncturel |
Il traduit le risque d’enthousiasme ou de “ déprime ” en bourse, une anticipation de hausse ou de baisse de l’activité économique. |
Risque de liquidité |
C’est le risque de ne pouvoir vendre à son prix un titre financier. Il peut se traduire, soit par une impossibilité effective de le vendre, soit par une décote dite d’illiquidité. |
Risque de marché |
Pour un titre, c’est le risque corrélé au marché. Il est dû à l’évolution de l’ensemble de l’économie, de la fiscalité, des taux d’intérêt, de l’inflation etc. Il affecte plus ou moins tous les titres financiers. On l’appelle également risque systématique. |
Risque de réinvestissement des coupons |
Il traduit le fait que le détenteur d’une obligation ne sait pas à quel taux ses coupons seront réinvestis et ce, sur toute la durée de détention de son titre. Seule l’obligation zéro-coupon lui permet d’être protégé contre ce risque puisqu’il n’y a pas de coupon. |
Risque de solvabilité |
C’est le risque pour un créancier de perdre définitivement sa créance dans la mesure où le débiteur ne peut pas, même en liquidant l’ensemble de ses avoirs, rembourser la totalité de ses engagements. Les traders parlent de risque de contrepartie. |
Risque de taux d’intérêt |
Les fluctuations des taux d’intérêt exposent le détenteur de titres financiers au risque de moins-value en capital. C’est paradoxalement un risque de taux dans la mesure où il se traduit pour l’investisseur par un coût effectif ou un manque à gagner en dépit du respect scrupuleux des engagements par l’émetteur. |
Risque de transformation |
Il traduit le fait que les actifs à plus d’un an sont financés par des ressources à court terme au moins pour partie. Il met donc en évidence le risque de liquidité lié au financement à court terme d’investissements à long terme. |
Risque d’inflation |
C’est le risque d’être remboursé dans une monnaie dépréciée, d’obtenir un taux de rentabilité inférieur au taux d’inflation. |
Risque d’un titre financier |
Le risque d’un titre financier représente les fluctuations de valeur de celui-ci ou, ce qui revient au même, la volatilité de la rentabilité du titre. Plus cette volatilité est élevée, plus le risque est élevé et inversement. On exprime mathématiquement la volatilité du titre par l’écart-type des rentabilités : elle s’interprète alors comme une mesure de la dispersion des rentabilités autour de la rentabilité moyenne. |
Risque économique |
Il englobe les risques qui menacent les flux liés au titre financier et relèvent du monde économique ou réel (risques politiques, naturels, d’inflation et d’escroquerie). |
Risque intrinsèque |
Voir risque spécifique. |
Risque politique |
C’est le risque lié à une situation politique ou une décision du pouvoir politique : nationalisation sans indemnité suffisante, révolution, exclusion de certains marchés, fiscalité discriminatoire. |
Risque spécifique |
Appelé également risque intrinsèque ou risque idiosyncrasique, il est indépendant des phénomènes qui affectent l’ensemble des titres. Il résulte uniquement d’éléments particuliers qui affectent tel ou tel titre : c’est la mauvaise gestion de l’entreprise, l’incendie qui détruit son usine ou l’invention technologique qui rend obsolète sa principale gamme de produits. |
Risques naturels |
Ce sont les risques liés aux phénomènes naturels, comme ceux d’une tempête, d’un tremblement de terre, d’une éruption volcanique, d’un raz-de-marée qui détruit des actifs. |
Road show |
Lors d’une opération de placement, le road show est la période de la campagne marketing durant laquelle les dirigeants d’une société sont mobilisés pour de nombreuses réunions intensives avec des investisseurs sur la plupart des places financières du monde. Ils communiquent principalement sur leurs résultats, leurs marchés, leur stratégie et répondent aux questions des investisseurs. |